La sensible
Évoquons maintenant la sensible, le dernier degré de la gamme.
Ce degré porte ce nom car c'est la note la plus proche de la tonique : elle n'en est séparée que par un demi-ton. Or, le fonctionnement de notre audition fait que, lorsque l'on entend une note aussi proche de la tonique, le cerveau rouspète et « réclame » la tonique. C'est un peu comme si vous aviez commandé une tartiflette et qu'alors que vous vous pourléchiez d'avance les babines, on vous apportait une croziflette : un autre jour, pourquoi pas ?! mais là, ce n'est pas ce que vous aviez commandé !
Gamme de do s'arrêtant sur la sensible
Voici la gamme de do qui s'arrête sur la sensible, c'est-à-dire qu'on ne joue pas, comme on le fait souvent, le dernier do de l'octave supérieure.
On sent que l'oreille reste sur sa faim et qu'il manque vraiment quelque chose.
Le retour de la sensible à la tonique provoque donc une très satisfaisante impression de résolution, c'est une propriété fort utile comme nous le verrons plus loin.
Résolution de la sensible vers la tonique
En complétant la gamme avec la tonique de l'octave supérieure, on entend bien cette sensation de résolution de la sensible vers la tonique.
En résumé
La sensible est la note la plus proche de la tonique. Entendre la sensible fait qu'on a très envie d'entendre la tonique.
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